jeudi 8 novembre 2007

Voyage au Chili Saison 1 - Episode 8 FINAL

Jour 8 - 02 Novembre 07
Lever difficile à 10H, on saute dans nos tennis et hop, direction valparaiso. On utilise pour cela le métro tout moderne tout neuf tout beau qui est au pied de notre logement et qui nous déposera directement au port de valparaiso une bonne 10aine de km plus loin. pour l'anecdote, pour rentrer et sortir du métro, il faut une carte magnétique, vendue 1000pesos. le trajet en lui meme coute 200pesos. On faisait donc demi-tour pour prendre un micro (stupide d'acheter la carte pour 1 seul jour) en pestant en français quand un jeune couple nous demande si on a des soucis ou besoin d'aide. c'était deux français en partance pour le nord, originaires de brest et en voyage pendant 2 mois. puisqu'ils avaient la fameuse carte magnétique, il a suffit de leur payer le trajet et on a pu les accompagner jusqu'au port, qui était aussi leur direction finale. En plus, la grande partie de trajet de ce metro local est à l'exterieur, et donc sur la route ou à pu suivre la côte de valparaiso avec des bateaux qui apparaissaient dans notre champs visuel.
Nous avions ensuite plusieurs objectifs : visiter des "cerros" (collines sur lesquelles s'est construite Valpo), prendre un bateau pour voir la cité depuis la mer, utiliser des elevador (ascenseurs exterieurs) et manger un poisson. ah oui, on voulait aussi, à l'odeur, retrouver la casa de guillaume où il habita pendant son année d'erasmus-en-vacance. Et Nana avais un petit objectif supplementaire, prendre un bon cafe, la tache qui n'etait finalement pas si facile.
On déambule alors dans les rues de valparaiso, premier port tranquille après l'enfer du passage du cap-horn lorsque le canal de panama n'existait pas. Ville ensuite désoeuvrée, mais qui se redynamiserai aujourd'hui.


Valpo, un mélange d'ultra-modernité (pas forcement évident sur cette photo) et de délabrement


Une rue piétonne (toujours bruyante autour du port, calme dès que l'on est sur les cerros)


Une rue le long du port, au fond le cerros conception


au détour d'une rue du centre ville!


L'elevador qui monte sur le cerros (170m) le plus long de la ville. une bonne 100aine d'année d'age. 250 pesos, très cher pour les locaux !


A l'arrivée de l'élévador, vue sur le port d'un petit café-resto bien classe, où on nous serve le cafe soluble dans ca boite metalique...



Les murs de la ville, peints, illustrés, colorés


On a retrouvé le grand frère de la coxinelle


Elle rêve toujours de l'amérique....


Dans le parc du musée naval (la marine chilienne est basée ici)


L'amiral

Puis, on descend dans le port pour prendre un bateau. Annoncé en grand, 1000 pesos le tour en bateau (10francs). De plus près, les guides se plaignent de la mauvaise saison, du manque de touristes, et ne proposent que des tours privés à 7000 pesos -pas excessivement cher pour un français, mais clairement une arnaque ici-. On prendra ainsi le large pendant une 20aine de minutes :


Le phoque payé par l'office du tourisme, marrant quand meme et puis il pose si bien!


Au fond, les navires de l'armée chilienne, avec les soldats qui font des signes de la main aux touristes qui les prenent en photo. Ca doit être leur seule distraction de la journée.


Valpo vue de sa baie (pas de nageurs, pas de voileux, encore moins de kiters)

Puis, deuxième promenade, sur le cerros ... cette fois.


Un resto tenu par un montpellierain


En face de chez Filou, un bar à l'ambiance quite, vintage et sunny d'exception.


L'intérieur, dans lequel on mangera un gros gateau Chilien avec un thé


une petite rue d'une zone plutot populaire


Vue sur la mer
Au fil de nos ballades, la nuit tombera peu à peu. on visitera un marché pour acheter quelques souvenirs; on fera la queue au "lider" (edouard leclerc du coin en centre ville) pour ramener quelques trucs et tocs Chiliens, et on se dirigera vers le 178 blanco cala, adresse d'un resto trouvé sur une carte laissée dans le routard par Marielle et Henri-Claude. on se trompera de sens, et nous retrouverons au 1278 blanco. on remontera 200 numeros toutes les 4 minutes... on treeees longue rue... pour trouver le resto fermé ! heureusement un resto voisin nous accueillera les bras ouverts... et pour cause, dans ce resto d'au moins 100 couverts, on sera les seuls clients, pour 2 cuisiniers, un barman, un serveur et une gérante... N'empêche, le poisson (du congre) accompagné d'ensalada sera vraiment tres tres bon, meme pour un si mauvais fan de poisson que Tomtom !
La nuit est tombée alors que l'on alpague le premier micro qui passe, et qui nous déposera devant notre hostal pour une poignée de pesos !

Après une mauvaise nuit du fait de la mauvaise insonorisation de l'hotel, et de la capacité des chiliens à faire bruyamment la fete et d'autres choses, on se lèvera difficilement à 7H30 pour une petite marche à pied de 30 min avec les bagages (pas de micros retrouvés dans cette direction) pour prendre le bus à 8H30 direction Santiago, puis aeropuerto...


Notre airbus A340 au départ

...Décollage samedi à 14H heure locale.... il fera nuit à 18H30...
Le vol sera un peu mouvementé sur l'amérique du sud, où (GPS de Tomtom le confirmant) l'avion évitera de magnifiques cumulo-nimbus gorgés de soleil et d'éclairs !
on n'a pas envie de dormir, il est tot et les hotesses ont plein de petis sandwichs à nous proposer ! Nana apprend espagnol avec un peu de retard... On continuera à lire jusqu'à l'arrivée à madrid à 2H (chilienne) du matin... mais 6H du matin (madrilene) dimanche... oups la journée va être dur... 2H d'attente et nous voilà reparti pour Paris, arrivée à 11H (mais7H heure Chili). Entre temps l'heure d'hivers ayant été adoptée en europe on n'aura plus que 4h de décalage à rattraper... ce qui (ce jeudi) n'est toujours pas fait...

Voilà quelques bribes de vécu intense, fortement ancré dans nos mémoires, mais tellement subjectif, il ne reste plus qu'à vous forger votre propre vision...
Le voyage, c'est tout à la fois se déplacer, quitter chez soi, être ailleurs, mais n'existe que parce que l'on revient, confirmant qu'ailleurs n'est pas ici. Ces moments "hors de" son environnement produit aussi un "hors de soi", permettant de s'observer de l'exterieur comme on contemple ce nouvelle environnement sans encore en faire parti tout en étant intégré. Une clarification des choses "d'ici" est alors possible par ce recul, "recul" permettant de repositionner les caps de l'existence... et si les voyages n'existaient que pour prouver que l'on peut prendre les choses en main, donc que l'on est le seul arbitre de soi, donc vivant ? ou pour se confronter à d'autres, suffisamment "non soi" pour que l'on prenne pleinement conscience de ce que l'on est, d'où on vient, et vers quoi on tend...

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