Aujourdhui, repos ! c'est à dire qu'après la soirée dans les étoiles, on faitune grasse mat' jusqu'à 15H Heure de france ( 10H local, faut pas exagérer quand même !). Puisqu'il n'y a plus d'eau chaude, lavage frisquet rapide puis breakfast au petit resto, donc on commence à devenir les habitués, "solo nature" avec son fameux pain. Puis c'est l'aventure ;-) ! rando solo jusqu'au Pukara de Quitor, à 3km de San Pedro, en suivant l'oasis de san pedro, sous le soleil brulant de midi. Jolie ballade qui nous menera ainsi aux ruines du premier village installé dans la région. alternance d'ombrage et de vent chaud...
Parmis nos nouveaux amis se trouve un jeune Français, Victor, étudiant en maitrise de philo à Paris, vivant à SanPedro depuis mai pour rédiger un mémoire. il est arrivé ici avec une valise de livres, s'est loué une chambre partagée à 3 pour 30000pesos le mois (45 euros), et travaille 10h par jour ce qui ne lui était pas possible à Paris (et vu qu'ici il n'y a rien à faire dans le village, ça facilite les choses).
On enchaine direction la laguna Cejas (avec un guide cette fois). Guillaume nous avait dit : "louez un VTT -pas cher 6 euros pour deux pour la demi journée- et lorsque la route change de goudron, prenez à droite, vous serez à quelques kilomètres de la laguna!". Eh bien, que nenni ! il y a 30km de piste de terre ondulée comme dans le film avec Montant tournée à Anduze ! A l'arrière du van, ça secoue dur dur ! à tel point que le dos fait vraiment mal. Pour nous devertir sur la route, le chauffeur nous donne des nombreux details, biensur dans ca langue maternelle. Les gens de van se devisent en 2 parties "hablo espagnol" et "no hablo". On se fait potes avec la deuxième partie, et, oh le miracle, pas un seul francais! On arrive enfin après 1H de piste sous 35° à la laguna Cejas : et ça en vaut le coup :
Mais qu'a donc de particulier, hormis le fait de se trouver au milieu du désert de sel le plus aride du monde ? eh bien justement, du fait du sel, la densité de l'eau est supérieure à celle du corp humain ! Ainsi, à l'instar de la mer morte, point le plus bas du globe, on flotte sans nager dans la laguna Cejas à 2600m d'altitude; cool, non ?
Démonstration de Nana / des jerrican d'eau transportés dans le van permettent de se désaler en sortant
En blanc, le sel; en noir, nous; en bleu l'eau; en ocre, les volcans
Le second lieu sera l'observation de deux cratères d'une dizaine de mètres de diamètre, impacts de météorites sur le sol lunaire du désert d'atacama pile poile au niveau de la ligne du tropique du capricorne (ps : je n'ai pas trouvé sur GoogleMap, si quelqu'un y arrive : -23.128994Sud, 68.264236Ouest; San Pedro est au nord, et la laguna Cejas à environ 30km de SanPedro).
Impact de météorite au milieu du désert lunaire
Puis ce sera une petite marche sur l'eau sur un petit lac miraculeux, qu'on peut traverser sans se moiller les genoux, en attendant le coucher du soleil :
Les petits points à droite au milieu de l'eau sous le volcan principal, c'est Nana et une tchèque de londres qui discutent !
Les conséquences de randonner dans l'eau salée : bas de sels blancs !
Devant
Derrière
Et enfin :
Au fond, sur la colline : le pukara de Quitor
Au premier plan : l'oasis de san pedro
En ligne de fuite : Le reseau d'irriguation
On revient tranquillement pour le déjeuner à San Pedro avec nos nouveaux amis chiliens, dans un petit resto chilien typique (ce qui n'est pas si facilement trouvable à Saint Pedro, où les resto touristiques vous proposent tout, des pizzas italiennes jusqu'aux crepes francaises).Au premier plan : l'oasis de san pedro
En ligne de fuite : Le reseau d'irriguation
Parmis nos nouveaux amis se trouve un jeune Français, Victor, étudiant en maitrise de philo à Paris, vivant à SanPedro depuis mai pour rédiger un mémoire. il est arrivé ici avec une valise de livres, s'est loué une chambre partagée à 3 pour 30000pesos le mois (45 euros), et travaille 10h par jour ce qui ne lui était pas possible à Paris (et vu qu'ici il n'y a rien à faire dans le village, ça facilite les choses).
On enchaine direction la laguna Cejas (avec un guide cette fois). Guillaume nous avait dit : "louez un VTT -pas cher 6 euros pour deux pour la demi journée- et lorsque la route change de goudron, prenez à droite, vous serez à quelques kilomètres de la laguna!". Eh bien, que nenni ! il y a 30km de piste de terre ondulée comme dans le film avec Montant tournée à Anduze ! A l'arrière du van, ça secoue dur dur ! à tel point que le dos fait vraiment mal. Pour nous devertir sur la route, le chauffeur nous donne des nombreux details, biensur dans ca langue maternelle. Les gens de van se devisent en 2 parties "hablo espagnol" et "no hablo". On se fait potes avec la deuxième partie, et, oh le miracle, pas un seul francais! On arrive enfin après 1H de piste sous 35° à la laguna Cejas : et ça en vaut le coup :
Mais qu'a donc de particulier, hormis le fait de se trouver au milieu du désert de sel le plus aride du monde ? eh bien justement, du fait du sel, la densité de l'eau est supérieure à celle du corp humain ! Ainsi, à l'instar de la mer morte, point le plus bas du globe, on flotte sans nager dans la laguna Cejas à 2600m d'altitude; cool, non ?
Démonstration de Nana / des jerrican d'eau transportés dans le van permettent de se désaler en sortant
En blanc, le sel; en noir, nous; en bleu l'eau; en ocre, les volcans
Impact de météorite au milieu du désert lunaire
Puis ce sera une petite marche sur l'eau sur un petit lac miraculeux, qu'on peut traverser sans se moiller les genoux, en attendant le coucher du soleil :
Les petits points à droite au milieu de l'eau sous le volcan principal, c'est Nana et une tchèque de londres qui discutent !
Les conséquences de randonner dans l'eau salée : bas de sels blancs !
Puis advint le toujours magnifique coucher de soleil :
Devant
Derrière
Et enfin :
Puis pour finir un petit picnic proposé par notre guide, avec une degustation d'une boisson alcoolisé chilien "pisco". C'est bon, mais on goute juste un gorgé, parce que demain, visite des giseres : alcool et nourriture lourd interdits la veille.
On essaye de se coucher tôt, parce que demain, enfin , toute à l'heure, lévé à 3.30...
On essaye de se coucher tôt, parce que demain, enfin , toute à l'heure, lévé à 3.30...
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