jeudi 8 novembre 2007

Goodies : Pendant ce temps à Accapulco

Les vacances de Wifi et Chiburachka chez leur ami Gredin (et Manue& Juju - un grand merci à eux ! à charge de revanche -) à Clamart, petite ville aérée et verdoyante de la région parisienne.

Mercredi 24 novembre : Voyage en 207 pack premium sport de paris à clamart, 20min, 260metres


Visite de l'appartement


Les effets du décalage horaire. Ils n'ont pas encore rencontés la population locale


Quelques divertissements avec le beauf'


Chez Gredin, la sieste c'est sacré !

Dimanche 04 novembre : trajet retour en 207 clim toutes options noir qui sent bon la vanille

les voyages, selon wifi, c'est se rendre compte qu'ailleurs on mange mieux qu'ici, mais aussi que quand on revient à la maison, les pulls d'alpaga, c trop cool pour se détendre, on dirait que c'est sois-meme.

Voyage au Chili Saison 1 - Episode 8 FINAL

Jour 8 - 02 Novembre 07
Lever difficile à 10H, on saute dans nos tennis et hop, direction valparaiso. On utilise pour cela le métro tout moderne tout neuf tout beau qui est au pied de notre logement et qui nous déposera directement au port de valparaiso une bonne 10aine de km plus loin. pour l'anecdote, pour rentrer et sortir du métro, il faut une carte magnétique, vendue 1000pesos. le trajet en lui meme coute 200pesos. On faisait donc demi-tour pour prendre un micro (stupide d'acheter la carte pour 1 seul jour) en pestant en français quand un jeune couple nous demande si on a des soucis ou besoin d'aide. c'était deux français en partance pour le nord, originaires de brest et en voyage pendant 2 mois. puisqu'ils avaient la fameuse carte magnétique, il a suffit de leur payer le trajet et on a pu les accompagner jusqu'au port, qui était aussi leur direction finale. En plus, la grande partie de trajet de ce metro local est à l'exterieur, et donc sur la route ou à pu suivre la côte de valparaiso avec des bateaux qui apparaissaient dans notre champs visuel.
Nous avions ensuite plusieurs objectifs : visiter des "cerros" (collines sur lesquelles s'est construite Valpo), prendre un bateau pour voir la cité depuis la mer, utiliser des elevador (ascenseurs exterieurs) et manger un poisson. ah oui, on voulait aussi, à l'odeur, retrouver la casa de guillaume où il habita pendant son année d'erasmus-en-vacance. Et Nana avais un petit objectif supplementaire, prendre un bon cafe, la tache qui n'etait finalement pas si facile.
On déambule alors dans les rues de valparaiso, premier port tranquille après l'enfer du passage du cap-horn lorsque le canal de panama n'existait pas. Ville ensuite désoeuvrée, mais qui se redynamiserai aujourd'hui.


Valpo, un mélange d'ultra-modernité (pas forcement évident sur cette photo) et de délabrement


Une rue piétonne (toujours bruyante autour du port, calme dès que l'on est sur les cerros)


Une rue le long du port, au fond le cerros conception


au détour d'une rue du centre ville!


L'elevador qui monte sur le cerros (170m) le plus long de la ville. une bonne 100aine d'année d'age. 250 pesos, très cher pour les locaux !


A l'arrivée de l'élévador, vue sur le port d'un petit café-resto bien classe, où on nous serve le cafe soluble dans ca boite metalique...



Les murs de la ville, peints, illustrés, colorés


On a retrouvé le grand frère de la coxinelle


Elle rêve toujours de l'amérique....


Dans le parc du musée naval (la marine chilienne est basée ici)


L'amiral

Puis, on descend dans le port pour prendre un bateau. Annoncé en grand, 1000 pesos le tour en bateau (10francs). De plus près, les guides se plaignent de la mauvaise saison, du manque de touristes, et ne proposent que des tours privés à 7000 pesos -pas excessivement cher pour un français, mais clairement une arnaque ici-. On prendra ainsi le large pendant une 20aine de minutes :


Le phoque payé par l'office du tourisme, marrant quand meme et puis il pose si bien!


Au fond, les navires de l'armée chilienne, avec les soldats qui font des signes de la main aux touristes qui les prenent en photo. Ca doit être leur seule distraction de la journée.


Valpo vue de sa baie (pas de nageurs, pas de voileux, encore moins de kiters)

Puis, deuxième promenade, sur le cerros ... cette fois.


Un resto tenu par un montpellierain


En face de chez Filou, un bar à l'ambiance quite, vintage et sunny d'exception.


L'intérieur, dans lequel on mangera un gros gateau Chilien avec un thé


une petite rue d'une zone plutot populaire


Vue sur la mer
Au fil de nos ballades, la nuit tombera peu à peu. on visitera un marché pour acheter quelques souvenirs; on fera la queue au "lider" (edouard leclerc du coin en centre ville) pour ramener quelques trucs et tocs Chiliens, et on se dirigera vers le 178 blanco cala, adresse d'un resto trouvé sur une carte laissée dans le routard par Marielle et Henri-Claude. on se trompera de sens, et nous retrouverons au 1278 blanco. on remontera 200 numeros toutes les 4 minutes... on treeees longue rue... pour trouver le resto fermé ! heureusement un resto voisin nous accueillera les bras ouverts... et pour cause, dans ce resto d'au moins 100 couverts, on sera les seuls clients, pour 2 cuisiniers, un barman, un serveur et une gérante... N'empêche, le poisson (du congre) accompagné d'ensalada sera vraiment tres tres bon, meme pour un si mauvais fan de poisson que Tomtom !
La nuit est tombée alors que l'on alpague le premier micro qui passe, et qui nous déposera devant notre hostal pour une poignée de pesos !

Après une mauvaise nuit du fait de la mauvaise insonorisation de l'hotel, et de la capacité des chiliens à faire bruyamment la fete et d'autres choses, on se lèvera difficilement à 7H30 pour une petite marche à pied de 30 min avec les bagages (pas de micros retrouvés dans cette direction) pour prendre le bus à 8H30 direction Santiago, puis aeropuerto...


Notre airbus A340 au départ

...Décollage samedi à 14H heure locale.... il fera nuit à 18H30...
Le vol sera un peu mouvementé sur l'amérique du sud, où (GPS de Tomtom le confirmant) l'avion évitera de magnifiques cumulo-nimbus gorgés de soleil et d'éclairs !
on n'a pas envie de dormir, il est tot et les hotesses ont plein de petis sandwichs à nous proposer ! Nana apprend espagnol avec un peu de retard... On continuera à lire jusqu'à l'arrivée à madrid à 2H (chilienne) du matin... mais 6H du matin (madrilene) dimanche... oups la journée va être dur... 2H d'attente et nous voilà reparti pour Paris, arrivée à 11H (mais7H heure Chili). Entre temps l'heure d'hivers ayant été adoptée en europe on n'aura plus que 4h de décalage à rattraper... ce qui (ce jeudi) n'est toujours pas fait...

Voilà quelques bribes de vécu intense, fortement ancré dans nos mémoires, mais tellement subjectif, il ne reste plus qu'à vous forger votre propre vision...
Le voyage, c'est tout à la fois se déplacer, quitter chez soi, être ailleurs, mais n'existe que parce que l'on revient, confirmant qu'ailleurs n'est pas ici. Ces moments "hors de" son environnement produit aussi un "hors de soi", permettant de s'observer de l'exterieur comme on contemple ce nouvelle environnement sans encore en faire parti tout en étant intégré. Une clarification des choses "d'ici" est alors possible par ce recul, "recul" permettant de repositionner les caps de l'existence... et si les voyages n'existaient que pour prouver que l'on peut prendre les choses en main, donc que l'on est le seul arbitre de soi, donc vivant ? ou pour se confronter à d'autres, suffisamment "non soi" pour que l'on prenne pleinement conscience de ce que l'on est, d'où on vient, et vers quoi on tend...

Voyage au Chili Saison 1 - Episode 7

Jour 7 - 01 Novembre 07
Lever à 7h, un taxi (commandé la veille comme il semble être la coutume) nous attend pour aller à l'aeroport. une douce lumière du jour envahie calama.
10min de trajet et le tacos nous demande 5000pesos - 8 euros- une fortune quoi !
Petit dej' à l'aéroport apres une petite frayeur à l'enregistrement: Tomtom ne trouve pas son passport dans son sac. "tranquilo" dit l'hotesse alors que Tomtom déballe tout son sac sur le comptoire. finalement Nana qui comme tous les matins avant le café ne sait pas trop ni où ni qui elle est sort son passport, qui est en fait celui de Tomtom... elle avait rangé les 2 par mégarde...arghh. plus de peur que de mal. masquantilla con pano con cafe pour le ptit dej', et c'est déja l'heure d'embarquer, avec un pincement au coeur certain pour cette si magnifique région.
Vol tranquile sans histoire, et nous voilà 2h et 1500km plus tard à l'aéroport de Santiago, un territoire desormais presque familier :-) ! de nouveau le bus centropuerto, qui nous depose cette fois à la gare des bus, d'où on attrape un car pour vigna del mar. apres de multiples tentatives, on finit par réussir à acheter nos billets : en effet les cartes bancaires chiliennes utilisent la piste magnétique et pas la puce. du coup, les guichetiers ne savaient pas (mouaif...) comment utiliser nos cartes. donc, apres un lunch d'empanadas, de café et de nectar d'abricot (ah oui, on a oublié de le préciser avant, les nectars de jus sont ici excellentissimes ! vraiment!), on prends le bus "classico" de tur-bus. On traversera des paysages tres variés : les fameuses vignes chiliennes, des forets de pins, des champs... Tout le long de l'autoroute qui relie santiago à valparaiso (vigna del mar est à valparaiso -valpo- ce que la baule est à pornichet) on verra des chilliens faire du vélo ou leur jogging...sur la bande d'arret d'urgence ! ils sont fous ces chiliens.

Dans le bus aeropuerto : regardez les couleurs!

Nous voilà arrivés vers 14H à vignia, en descendant du bus une femme agée nous demande en français où on compte loger. Nana ayant bien appris le guide du routard donne le nom : "residential agua santa"; la personne acquièce disant que c'est une bonne adresse. On sort de la gare routière avec notre plan et notre guide du routard, alpagué par différents agents de tourisme. alors que l'on était le nez dans le plan, un jeune homme s'arrete et nous demande où veut aller. il nous guidera jusqu'à notre hostal en nous racontant l'histoire de sa famille en europe.
Le petit hostal un peu poussiéreux et décrépit a cependant son charme, à 15000 pesos la nuit (on saura après que c'est un peu cher pour ce que c'est).


L'extérieur


la pièce principale de l'hostal

Ensuite, larguage des sacs, et vamos a la duna concon. On leve la main au premier "micro" (van-taxi pas cher : 300pesos pour 18km) qui passe, et qui va nous déposer direct à concon, en ayant pendant le trajet récolté de nombreuses informations sur la ville en discutant avec un jeune chilien (au moment où il descend, il demandera à une femme à coté de faire stopper le micro à l'endroit où nous, nous devrons descendre ! sympa, non ?).
Et nous voilà à 16h face au pacifique, sur des immenses duna arene (dune de sable).

L'une des dunes, plongeant directement dans le pacifique ! (le petit point noir assis sur l'arete, c Nana !)


devant...


...derrière


coté cour


coté jardin


Le pacifique...


tout au fond, la baie de Valparaiso


Le vent se lève


Le poisson volant de concon


Le soleil est déja en australie....


Elle était la veille à 4500m d'altitude et -10°C, et n'a toujours pas réalisée !


La baie de Valaparaiso et le beau de valparaisa


Suite et fin de la journée...

On méditera ainsi 2h devant le pacifique agité jusqu'à bénéficier d'un coucher de soleil extra ordinaire ! Puis, on remonte les dunes, on redescend, un micro arrive, on leve le bras, et hop, il nous ramene à vinà del mar. On s'arrete à la 8ieme rue pour marcher sur la promenade de mer. Bon, c'est un peu trop la baule ici, on dépasse le casino et revenons dans la partie plus populaire mais plus sympatique de la cité.
Quelques allers-et-retours sur l'avenue principale nous font découvrir que les petits resto ça n'existe pas ici. c'est soit fast-food, soit bar-brunch. on s'arretera dans le second type.
Le nom de ce que l'on a mangé est à redéfinir, mais c'était vachement bon : un mélange de frites,et de viandes dans une grande assiette commune, avec plein de bieres tres bonne et pas cher (2 euros le litre!) ainsi qu'avec un apéro nommé bahnia (cherry+oeuf+sucre+chocolat, au gout de tiramisu).


Bahnia


Biere "Cristal"; le coca c'est pour mélanger avec le pisco (http://en.wikipedia.org/wiki/Pisco)


Que quelqu'un me rappelle le nom de ce plat, please !

Après quelques verres et beaucoup de viande, après le voyage et avec l'air saturé en oxygene, on commence à avoir des hallucinations :


l'autoportaitiste

...qui fera le portrait de Nana ! (promis un de ces jours on le met en ligne, vous voterez pour la ressemblance (oui/non))

Comme d'habitude, on est presque les seuls consommateurs dans le bar, que l'on quittera très tard. Sur notre chemin du retour à l'hostal, on croisera un autre bar, le "café journal", que Nana se rappellait avoir vu comme recommandé par le routard. On va donc s'y arreter, se faire de nouveaux amis chiliens, partager (pas mal) de bières avec eux, danser, pour rentrer encore plus tard à l'hostal -qui était juste à coté heureusement ! ah le retour à la civilisation...

mercredi 7 novembre 2007

Voyage au Chili Saison 1 - Episode 6

Jour 6 -31 octobre 07
Cette dernière journée dans le desert va non seulement être longue, mais aussi sublime ! un vrai bouquet final ! Et pour commencer, lever à 3h30 du matin, destination : les Geyers du Tatio. Considéré par le guide du routard comme la rando la plus éprouvante, elle va être l'une des plus belles... Tout d'abord, 2H de pistes dans la nuit, sur une route défoncée, dont le guide vante les mérites kinésitérapeuthiques ! Mais en plus, alors qu'il fait nuit noire, on monte de plus en plus haut, jusqu' à un col à 4800m, puis petite redescente et un long plateau... toujours dans le noir, pause au péage et aux toilettes, puis c'est la révélation :

Le soleil se lève à peine sur la frontière Bolivio-Chilienne; les geysers apparaissent


Un petit rayon de soleil apparait, mais il fait toujours -5/-10°C !


puis c'est la métamorphose... le phénix renait de ses cendres

Le cycle des geysers: pour ceux-là 20s de repos, 7s d'activité intense, puis 20s de repos...


La première russe qui a marché sur la lune...euh, sur les geysers


Enfer ou paradis ?

No smoking


Un français à Saint-Tropez


Petit déjeuner Chilien en altitude... la méthode pour chauffer le lait : on ne peut pas plus naturel que ça !

Ensuite, on aura la chance de pouvoir se baigner dans une grande cuvette de pierre de 100m² alimentée par les Geysers ! et comme pour les eaux de la laguna Cejas, l'eau chaude -voire brulante- est en dessous, et l'eau froide au dessus ! (qui peut m'expliquer ce mystere de thermodynamique ?).
Pour l'anecdote, deux gardes surveillent les touristes visitant les Geysers. En effet, malgré les avertissements des guides, il y a régulièrement des morts, c'est à dire des touristes cuits dans de l'eau à 85°C en se penchant trop près de la bouche d'un Geyser... c'est con, hein ?! Cela dit, je ne vois pas ce que peux y changer le garde en cas d'accident, il y a un robinet ou un diplome de sauveteur nageur ?

Avant depart une petite visite de toilettes, histoire de voir qui à fait pipi dans les termes...

Puis, c'est la descente. On y croisera divers animaux : des vigognes, des flamands, des canards, des especes d'autruche, et des passeurs de cocaine venant de bolivie ! en effet, ici, les GR, c'est pour les "mules" boliviennes arrosant le chili en Cock' (et défonçant pour pas cher le peu de jeunesse de SanPedro).




Toute la descente vers le plateau d'Atacama est ponctué de croix, de pierres blanches, et d'hotels (religieux, pas d'hostals!) en souvenir des nombreux morts tués sur cette piste d'altitude dans des accidents de voiture... parfois des familles entières... ça fait froid au dos quand la camionnette s'engage dans une méga descente en virage en face d'un énorme bloc de granite ! D'ailleurs on remarquera le même rituel sur la route SanPedro-Calama ! les pistes chiliennes seraient si dangereuses ?

Vers 3000m, le Van (à 7/9 rempli de francophones : frogs, french fries, etc...) s'arrète. Et là, changement total de climat et de paysage ! on se retrouve au far West ou au mexique :


Un magnifique canyon s'étend au milieu du desert, bordé de cactus. Cette plante autrefois utilisée pour toutes les constructions nécéssitant du bois, est désormais protégée, car ne pousse que d'un cm pour un jour de pluie . Ce n'est déja pas mal nous direz vous, sauf qu'ici il ne pleut en moyenne qu'un jour par an, 3 dans les années les plus pluvieuses... ces plantes sont donc millénaires !!
Ce canyon rejoint au final une seconde vallée, dont un hotel de luxe ("explorer") s'est approprié l'accès. Et comme les stars telles que Bard Pitt ou Demy Moore aiment fréquenter ce lieu avec leur hélico privé, c'est régulièrement que ce second canyon se retrouve interdit d'accès pour le commun des mortels...Quand on veut pas partager, on reste chez soi, non mais, ces americains !

Vient ensuite l'heure de redescendre dans la vallée; on arrive à SanPedro à 15h, juste à temps pour aller déjeuner à la "soleda", un ptit resto local pas cher et très sympa où l'on avait mangé la veille avec nos amis Chiliens . On fera ensuite le tour du marché couvert pour ramener quelques étoffe en poils d'alpaga et autres trucs et tocs locaux, et à 16H40 on saute dans le car de la compagnie Tur-bus.cl (appartenant à la famille pinochet a-t-on appris plus tard! si on avait su !) en direction de Calama. Quel luxe! on était dans un bus Salon-Cama, soit le plus haut de gamme, pour 4 euros par personne pour plus de 80km ! quand on dit haut de gamme, c'est à dire : bus sur deux étages, 17 personnes par étage, des fauteuils inclinables à presque 180°, avec des instalations pour les jambes, repas servit (bon, pas pour nous, c'était trop court),vidéos, music, bref, bien mieux que l'avion ! En plus on était en haut face au pare-brise, donc vue magnifique sur toute la route serpentant dans le désert (la vue que le controleur, soucieux de notre bien-être nous proposait tout le temps de fermer avec des rideaux; ah ces chiliens qui comprennent rien à la beauté de leur pays!) !
Notons que ce car partait de SanPedro pour Santiago. Il y arrivera près de 24h plus tard - 1500km. Bon, nous, en touristes européens pressés, on s'arrete à Calama pour prendre le lendemain l'avion vers santiago.

Ainsi, nous arrivons à Calama, Nana demande la route du centre-ville à un homme costardé cravaté, qui, découvrant nos origines françaises, va insister pour nous emmener dans sa toyota directement dans le centre, en posant notre gros sac au milieu de ses raquettes de tennis. Il nous expliquera dans un anglais laborieux sa visite en europe il y a un an, et nous délivrera divers conseils confirmant ceux de nos amis chiliens, dont l'essentiel est : en tant qu'européens à la peau couverte de coups de soleil, ne sortez pas après la nuit, mettez votre sac devant vous, etc. On trouvera un petit Hostal propre et pas trop cher à deux cent mètres de la place principale.
De là, petite ballade dans la ville,et le choc : on se retrouve en plein HAlloween !! et là quand ils font la fête ce n'est pas n'importe comment : les petits vendeurs peruviens vendent des capes et des masques, les grands magasins distribuent des bonbons aux diables, et les teenagers fument leurs clopes habillés en vampires... Hallucinant !! en plus c'est le printemps, ça fait bizarre car ici halloween ça prédit le froid ! en plus ya du monde, ça change du désert !
Repas Chilien c'est à dire boisson au lait parfumé à la fraise, empenadas au fromage, gros gateaux au lait concentré cuite (typique chilien)... faut bien reprendre des forces on s'est levé à 4H du mat' quand même !


Calama, afternoon


Calama, Sunset


Calama, by night

A 23H, dodo, demain, lever à 7H pour prendre l'avion à 9H...